- Un salon manga à Puyoô ? Et si on montait quelque chose ? S’est demandé en 2024 Christine Camps-Hollard, autrice et présidente de l’association puyolaise des éditions Drac’Art. Ce fut fait au printemps 2024, comme un premier essai, alors, recommençons !
Voici donc venir l’édition 2025 et l’essai s’est avéré concluant car ce sont plus de 200 personnes qui sont venues, un chiffre « en forte augmentation », confie Christine ravie. Et il y a autre chose qui la ravit : la présence de très nombreuses personnes costumées !
Le Cosplay* a été mis à l’honneur !
Dans les allées, le public croise les cosplayeurs nombreux, retrouvant parfois leur personnage favori et c’est tout un monde qui s’exprime : les échanges sont nombreux, on simule même des combats, des scènes. Pour les amateurs, c’est un régal et pour les non-initiés, une plongée dans un univers inconnu ou connu de loin seulement, et la découverte semble bien fonctionner. Michel Labourdette, le Maire de Puyoô, a été agréablement surpris par cette découverte et le succès de la manifestation.
Un défilé et un concours de Cosplay, à l’instigation de Christine, mettent en lumière la beauté des costumes. Et ce qu’il faut savoir, c’est qu’un Cosplay, ça se façonne, ça ne s’achète pas en magasin, il y a tout un travail et il faut parfois secouer des trésors d’inventivité pour trouver le moyen de fabriquer tel ou tel accessoire. C’est Abigail qui remporte le concours avec un incroyable costume de corbeau.
Mais qui dit Manga et Steampunk dit aussi dessins !
Dans l’association Drac’Art, l’auteur illustrateur et dessinateur « en chef » est l’illustrateur PaNda, Nicolas Julien-Hollard, qui expose également ses œuvres. Alors, un concours de dessins, tous effectués sur place, c’est incontournable ! Ce sont Quillan suivi de Titouan et d’Alice qui remportent le concours enfants et Armelle qui remporte le concours adulte.
Des stands reflets de l’univers Manga et Steampunk
Outre des bonbons et un foodtruck qui a embarqué les papilles vers des saveurs originales, ce sont aussi des exposants qui présentent leurs créations ou des objets Steampunk mais pas que, car certains de ces stands sont aussi interactifs. Repartir avec son visage croqué en Manga ou encore avec un tatouage temporaire au bar à tatouages. Au stand de l’association Chitra, dont le but est de « promouvoir la culture de l’imaginaire du patrimoine et du savoir-faire », on apprend cet univers avec diverses activités et des intervenants passionnés. La Bibliothèque de Puyoô avait également son stand où étaient exposés des mangas, lesquels peuvent être empruntés et même commandés à la Bibliothèque et dans tout le réseau du MIX.
La journée s’achève sur le tirage de la loterie : 117 billets ont été vendus ! Or cette vente, tout en ayant maintenu la gratuité de l’entrée, va permettre de préparer la prochaine édition.
Alors on se le dit, 2026 aura de nouveau son Festigeek et, comme l’annonce Christine Camps-Hollard, avec une édition « encore plus excitante et colorée » !
* Un peu de vocabulaire ! Le nom « Cosplay » vient du Japonais « kospure » et consiste à jouer le rôle d’un personnage de fiction en imitant son costume, ses cheveux, son maquillage. Les thèmes les plus courants sont les personnages de mangas, de BD, d’animation japonaise, de jeux vidéo, entre autres.